Tuesday, January 19, 2010

Semester at Sea.


Vani Veerupen est étudiante à l’Ecole hôtelière. Au terme de sa première année, on lui offre un séjour à… l’université flottante «Semester at Sea». Une expérience enrichissante, dont elle nous raconte toutes les péripéties.


Jeune femme dynamique de 22 ans, Vani Veerupen sait déjà ce qu’elle veut : voyager. «Je veux parcourir le monde entier», confie-t-elle. «Le voyage, c’est la meilleure université. C’est là où on découvre des gens, des cultures différentes.

Ca nous aide à élargir notre horizon, notre façon de penser». Pour atteindre ce but, cette jeune habitante de Camp-Levieux sait qu’elle n’a qu’une solution : travailler dur. Et elle le fait. Après s’être essayée aux lettres modernes pendant six mois à Marseille «mais ce n’était pas pour moi», Vani rentre à Maurice et s’inscrit à l’Ecole hôtelière, pour le Diploma in Tourism Management.

Elle s’accroche. Au point de sortir seconde meilleure étudiante de sa promotion, qui compte une quarantaine d’élèves. «La première a reçu une bourse. Comme j’étais seconde, je ne m’attendais à rien.

Et voilà que le soir je reçois un appel de ma prof, pour me l’annoncer». Vani ne savait même pas ce que c’était. Elle s’est précipitée sur internet, pour découvrir que Semester At Sea est une université flottante, reliée à l’Université de Virginie, en Amérique. «Les étudiants passent six mois en mer, ils parcourent le monde pour découvrir les cultures des autres pays et apprennent en même temps. De nombreux cours sont offerts : management, communication, psychologie». Le bateau réunit normalement 700 étudiants «mais cette année, avec la récession, nous étions 526.

Il faut dire que la place coûte normalement 30 000 dollars.» A la fin du semestre une validation du diplôme est donnée par l’Université de Virginie.

Vani a donc rejoint le groupe à Cape- Town, où elle a passé une semaine, avant de faire le trajet retour sur le bateau pendant une autre semaine. «Ces deux semaines ont été très enrichissantes.

J’ai énormément appris. Déjà à Cape-Town j’ai découvert beaucoup de choses sur l’apartheid et sur l’Afrique du Sud. Puis sur le bateau, en plus des Américains, j’ai côtoyé des élèves venant d’Espagne, du Ghana et du Maroc. Autant de cultures que j’ai découvertes. C’est un rêve qui s’est réalisé.

En plus j’ai suivi des cours très intéressants en communication et psychologie». Tout s’est produit grâce à Solis. Cette agence de réceptif mauricienne travaille en collaboration avec Semester At Sea.

Solis a offert un prix à l’Ecole hôtelière: une place d’interport student. «Mon rôle était de présenter Maurice aux étudiants du bateau avant qu’il n’accoste ici. Je devais leur parler des paysages, des sites à visiter, bien sûr, mais aussi de la réalité mauricienne, des problèmes sociaux, de l’économie et même de la politique». Le voyage n’a pas été de tout repos : «Je devais être très précise dans mes réponses, réfléchir énormément pour ne pas dire de bêtises. Et le pire : le premier jour sur le bateau, je suis restée couchée à cause du mal de mer !

Heureusement mon système s’est adapté dès le deuxième jour ». Mais Vani ne pense pas s’arrêter là. «J’espère être la meilleure à la fin de ma seconde année». A la clé, une bourse d’études, à Saint-Quentin, en France. «J’espère avoir la possibilité de faire des études en communication et événementiel, ou plutôt en aviation». Son futur métier, Vani le voit dans l’aviation. «L’avantage de ce secteur, c’est la possibilité de beaucoup voyager. Et je ne vois pas ma vie sans voyages».

En attendant, Vani prépare avec ses collègues de promo un voyage d’étude en mars. «Nous essayons d’organiser notre départ avec les croisières Costa, pour aller visiter les îles de l’océan Indien.

Cela demande une grande organisation, des collectes de fonds et des dossiers, tout ça en plus des études !»

Source; www.lexpress.mu

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